Courrèges Automne Hiver 2025
Courrèges est connu pour son optimisme, un dessein unificateur plus nécessaire que jamais en ces temps incertains. De l’impulsion d’un geste, d’une main enveloppant le tissu ; et d’un serpentin de papier coloré, Nicolas Di Felice imagine les silhouettes obliques de son « One minute Courrèges », captées dans l’urgence d’un mouvement. L’influence subtile du « Moments like This » de Dan Colen, un favori dans la bibliothèque de Nicols, tisse sa trame à travers cette collection festive. Twistant les coutures et constructions du vestiaire Courrèges – robe trapèze, débardeur, biker – cette collection se dessine par des angles inclinés et des fermetures asymétriques qui déplacent l’équilibre des codes héritage.
Cette saison, un kaléidoscope de textures et de finitions transcende la formalité du quotidien. Ouvrant le bal, des robes dessinées aux dimensions d’un confetti géant enroulent le corps comme une écharpe. Les plumes d’autruche jaillissant des tailles et revers, les broderies de boutons-pression et les tweed confetti affinent les silhouettes. Tels les traits d’union d’une phrase, des lunettes bandeau, réinventées d’une archive Courrèges, ponctuent le récit et insufflent une énergie dynamique. Le nouveau Cuff, un sac rectangle plié fendu en son milieu, se porte à l’épaule ou glissé sur le poignet comme un bracelet.
Abordant le défilé comme un lieu de réunion, un safe space pour la joie, Nicolas Di Felice et ledirecteur scénographique Remy Brière composent une séquence inversée, une explosion de couleuren rewind. Tel un drapeau blanc flottant, le profil équivoque d’une mini robe blanc colombe incarne un imaginaire emporté. Sur le remix d’Erwan Sene et Nicolas Di Felice du titre phare de Chantal « The Realm »,une chorégraphie aérienne de confettis multicolores trace les contours d’une pièce invisible.
Révélé dans le numéro d’Octobre ‘64 du Vogue, le point de vue radical qui définit Courrèges se love dans « un message enveloppé de vinyle blanc étincelant ». Abstrait, instinctif, fraternel, l’essence de Courrèges se matérialise dans la singularité de gestes évanescents.
Courrèges Fall Winter 2025
l Courrèges is known for its commitment to optimism, a uniting purpose which is needed more than ever in these uncertain times. From the impulse of a gesture, a hand wrapping fabric around the body, and a serpentine strip of coloured paper, Nicolas Di Felice maps the oblique patterns of « One minute Courrèges » silhouettes, captured in the urgency of a movement. The subtle influence of Dan Colen’s « Moments like This » – an all-time favorite of the Di Felice library threads through this festive collection.
Twisting the construction of Courrèges archetypes at the seams – the trapeze mini, the tank top, the biker – this collection is shaped by slanted angles and asymmetric closures that shift the balance of heritage codes.
This season, an eclectic array of textures and trims play up the formality of everyday staples and invest them with the emotion a celebration. Opening dresses emerge from the blown-up dimensions of a confetti that curls around the body like a scarf. While giant ostrich feathers spring from waistlines and lapels, snap-button embroideries and confetti-speckled tweed heighten the collection’s fabrications.Like dashes in a sentence, linear sunglasses, redesigned from a Courrèges archive, punctuate the storyline and introduce a dynamic energy. A folded rectangle slit down the middle, the new Cuff Bag is an oblong shoulder bag that can also be slipped over the wrist like a bracelet.
Approaching the runway like a place to unite, to gather – a safe space for joy and togetherness – Nicolas Di Felice and scenography director Remy Brière compose an inverted sequence, an explosion of multicoloured confettis played in rewind. A white flag floating in high winds, the dual silhouette of a dove white mini embodies the hopeful imagination of a whirlwind revelry. Set to Erwan Sene and Nicolas Di Felice’s remix of Chantal’s club classic « The Realm », an airborne choreography of confettis traces the outlines of an invisible room.
Best expressed in Vogue’s October ’64 issue, the radical point of view that defines Courrèges is contained in ‘a message wrapped in gleaming white vinyl’. Abstract, instinctive, fraternal, the essence of Courrèges is captured in the singularity of evanescent gestures.
©Courrèges
